Beau Travail

Projection & rencontre

Un partenariat Alphabetville / cinéma Gyptis-Belle de Mai
Dans le cadre des cycles « De la guerre et de la paix » (Alphabetville) et « Variations sur le même thème » (Le Gyptis) _
Vendredi 11 mars – 19h30

Cinéma Gyptis / Belle de Mai, Marseille

Présentation

Un film de guerre en forme de chorégraphie.
Dans le golfe de Djibouti, un peloton de la Légion étrangère répare les routes et s’entraîne à la guerre. À Marseille, l’ex-adjudant Galoup se rappelle les moments qu’il a vécus avec ses hommes. Un film militaire transformé en ballet : pour chorégraphier les corps des militaires, Claire Denis s’est adjoint les services du chorégraphe Bernardo Montet. C’est autant aux confins de l’Afrique qu’à ceux du cinéma, des arts plastiques et de la chorégraphie que se situe le merveilleux Beau travail.

Sélection Officielle – Venise 1999
Forum International Nouveau Cinéma – Berlin 2000
Sundance 2000
Cannes 2001
César 2001 de la meilleure photographie

Projection suivie d’une rencontre avec Jean-Pol Fargeau, scénariste du film.

Dramaturge et scénariste, Jean-Pol Fargeau est aussi un auteur et un musicien. Dernier travail, le prochain film de Claire Denis, un scénario de science-fiction avec Robert Pattison et Patricia Arquette. Plusieurs projets pour le cinéma en cours d’écriture.
Il commence ses collaborations avec Claire Denis dès 1986 pour l’écriture du scénario de Chocolat et participera alors à presque tous les films. En 1999, il collabore aussi à l’écriture du scénario de Pola X de Léos Carax, inspiré de Pierre ou les Ambiguïtés d’Herman Melville.
Il a écrit une dizaine de pièces, mises en scène notamment par Stuart Seide, Robert Gironès, Léonidas Strapatsakis, Alain Milianti, Lluis Pasqual.
Anatomie d’un homme armé, libretto écrit pour le chorégraphe Bernardo Montet, a été créé en 2000 au Quartz à Brest.
Commandé suite à Beau Travail, ce texte constitue une variation sur la guerre et les corps souffrants, composé tel « un recueil de partitions », où il s’agit « d’interpréter, de réinventer, d’improviser »… Il est aussi une adresse : celle d’un « nous », « qui nous accommodons jour après jour de l’Indicible, de l’Inacceptable… » vers « Ceux qui souffrent dans leur chair, ceux qui disent Je, ceux qui disent pourquoi, ceux qui restent vigilants, ceux qui débusquent… ceux qui travaillent dans l’urgence. » (Jean-Pol Fargeau, extrait de « Anatomie d’un homme armé »)