Lecture de Jean-Christophe Bailly le mercredi 1er octobre à 18h30 au cipM
« Transit, le roman d’Anna Seghers et divers textes de Walter Benjamin – c’est en allemand que furent écrites quelques unes des plus belles pages sur Marseille, au siècle dernier, à l’époque du pont transbordeur. Un allemand de voyageurs et d’exilés, une langue libre, une langue séduite et accélérée par les rues de la ville qui s’ouvrait sous leurs pas. A la lecture d’extraits de ces textes s’ajoutera la lecture d’un texte « en forme de poème » dans lequel je reviens sur mon rapport à l’Allemagne – du moins à cette Allemagne-là. » JCB
Vieille Charité, 2 rue de la Charité, 13002 Marseille
Renseignements : 04 95 04 96 23 / 04 91 91 26 45
Projection d’une sélection de vidéos d’artistes par Jean-Christophe Bailly le samedi 4 octobre à 17h aux Bancs publics
Dans le cadre de l’inauguration du nouveau cinéma le Gyptis et de la rénovation d’espaces publics et culturels du quartier de la Belle de Mai, une carte blanche est donnée à Jean-Christophe Bailly pour proposer des films en regard avec son approche de l’image. Cette invitation est tout autant une implication d’un visiteur amoureux de Marseille dans la vie culturelle et sociale de la ville.
Projection unique :
– Welcome to my world de Annabelle Amoros 9’
– Erevan-Moscou//partition.last de Danielle Vallet-Kleiner 43’
Ce film tourné en 2009 est la traversée de deux des anciennes républiques de l’Union sovietique, l’Armenie puis la Georgie alors en conflit avec la Russie. Film où le Caucase est la limite géographique et politique (frontière fermée entre Géorgie et Russie), voyage dont l’itinéraire et son inaboutissement est le sujet lui même.
Si les films de Danielle Vallet Kleiner, catalysés comme tout dans son œuvre par l’expérience obstinée du décentrement et du voyage, suivent depuis 1991 des itinéraires définis par des données géopolitiques, ceux-ci prennent en compte une dimension subjective et une histoire personnelle. Recherche sur le temps et sa perception, sur les limites et les frontières d’un espace physique et mental, morceau de monde comme on dit d’un morceau de musique, ce film est une réflexion anthropologique et politique où l’invention du montage est une réponse à la nécessité de faire récit.
Les Bancs publics, 10 rue Ricard, 13003 Marseille
Renseignements : 04 95 04 96 23 / 04 91 64 60 00