Science et art à l’ère de la globalisation et du petabyte – 20/11/08

Rencontre avec Patrick Mac Cray, historien des sciences, actuellement en résidence à la Fondation Camargo à Cassis

Cette rencontre, organisée en collaboration avec le groupe ASIL de l’IMERA, s’attachera à observer comment les sciences de l’information entrainent des évolutions pour l’expérimentation et la recherche dans les arts, les sciences, l’instrumentation et le langage. L’explosion des modèles et méthodologies d’analyse, la « fin de la théorie », l’accès à l’information et à des bases de données gigantesques, les projets collaboratifs et la mondialisation… sont des éléments qui déplacent et remanient la pratique de recherche du XXI° siècle. Quels en sont les enjeux et les effets pour le développement technologique dans les sciences autant que dans les arts ?

Chercheur au département d’histoire de l’Université de Californie à Santa Barbara, Patrick Mac Cray s’est consacré à l’histoire de l’astronomie et de l’optique depuis la Renaissance italienne. Ses recherches récentes concernent l’astrophysique moderne au travers des nanotechnologies et des technologies d’exploration de l’espace.

Nouvelles formes de vie – 22/11/08

Présentation publique de l’édition « Life extreme »

Alphabetville et Le lièvre de Mars proposent une rencontre avec l’artiste Eduardo Kac, à l’occasion de la présentation de cette publication parue aux éditions Dis voir.
Pour ce livre, Eduardo Kac a choisi de rencontrer la philosophe Avital Ronell, figure de la nouvelle scène philosophique américaine, pour échanger sur ces questions très controversées et inspirées par l’actualité scientifique dans le domaine biotechnologique, interrogeant les limites de l’humain, ses frontières, ses possibles et questionnant la distinction fondamentale entre naturel et artificiel. « Life extreme » n’est pas un essai mais une proposition “poétique” sous la forme d’un guide des vies nouvelles apparues en ce début du vingt et unième siècle.

Eduardo Kac, artiste pionnier du “bio-art” est internationalement reconnu avec ses “oeuvres transgéniques” comme GFP Bunny (lapin transgénique avec la protéine vert fluorescent). Kac & Ronell s’attachent tous les deux à l’émergence de pratiques culturelles nouvelles.

Des poé(li)tiques pour le numérique – 8/12/08

Présentation publique de l’édition « Poétique(s) du numérique »

En quoi le développement des technologies numériques bouleverse les découpages entre champs disciplinaires, générant des pratiques transversales liant création artistique, recherche scientifique, développement technologique, pratiques médiatiques ? Inversement, comment ces réagencements et recompositions dans les relations entre champs disciplinaires et usages des technologies nous conduisent-ils à réviser et à repenser le statut, la place et la fonction de la technique dans nos pratiques sociales et créatrices ?
Paru aux éditions l’Entretemps, l’ouvrage collectif « Poétique(s) du numérique » propose tout autant une approche critique des mutations engendrées par les technologies numériques qu’une mise en perspective des ouvertures qu’elles rendent possibles. À travers la poétique du numérique s’esquissent les prémisses d’une reconfiguration de l’espace social et politique : une po(é)litique à venir.

Alphabetville et APO33 invitent à une rencontre avec les auteurs, en présence de Sophie Gosselin, artiste, philosophe, David Guignebert, philosophe, Julien Ottavi, musicien, mediactiviste, Colette Tron, auteur, producteur.

L’animation numérique – 30/04/09

Présentation du dernier Basique du numérique, conçu par Leonardo/Olats : l’animation numérique par Verónica Camacho

Il fut un temps où la modélisation en images de synthèse 3D et l’animation d’une théière firent l’effet d’une révolution. Aujourd’hui, l’animation numérique a conquis à peu près tous les domaines (animation courte, cinéma, publicité et télévision, imagerie scientifique, mais aussi le spectacle vivant ou encore les jeux vidéos) et tous les écrans, petits ou grands, et se niche même au fond de nos poches, sur nos téléphones portables.
De fait, la définition même « d’animation numérique » n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Dans ce Basiques, Verónica Camacho dresse un tableau de son histoire, de ses techniques, de ses enjeux artistiques et esthétiques et de ses applications.

Présentation par Verónica Camacho, suivie d’une discussion avec le public.

Plus d’informations sur les Basiques :
http://www.olats.org/livresetudes/basiques/basiques.php

Entrée libre
Renseignements : 04 95 04 95 12

« Poétique des nouveaux médias » par Jean-Pierre Bobillot et Ambroise Barras « Poésie et cinéma » par Jean-Pierre Rehm Projection de « La jetée » de Chris Marker

18h00 : Poétique des nouveaux médias
Dialogue entre Jean-Pierre Bobillot et Ambroise Barras

Jean-Pierre Bobillot
La médiopoétique est tout aussi bien une approche médiologique du poème et de la poésie, qu’une poétique du medium (ou appliquée au medium) : mieux encore, elle en réalise la synthèse, constituant par là-même une approche intégrée -et spécifique- du poème, de la poésie et du medium. « Le medium », au sens restreint comme au sens le plus large, s’il ne constitue pas à proprement parler « le message », y joue incontestablement un rôle, incitatif autant que limitatif : en un mot, il le conditionne ; mais c’est l’attitude du locuteur quant au medium qui s’avère, au bout du compte, déterminante. La prise en compte relativiste des effets induits de la matière (corps proférant, corps traçant, grapho-technè, phono-technè) ruine l’ancienne croyance idéaliste/spiritualiste en l’autonomie des constituants (message / medium) et en la neutralité du « vecteur » (medium) : pas plus que d’Espace ou de Temps, il n’est de Message -Art ou Poème- dans l’absolu (sans matière, sans medium).
http://www.poesie-arts.com/Naissance-d-une-notion-la.html

Poëte bruyant, il pratique la lecture / action (en public) et la recréation sonore (en studio), et se définit comme un formaliste lyrique. Plusieurs recueils, avec ou sans disque, dont : Le Réel / fiction(s), Cadex (1996, épuisé), Poèmes coupés, Mrôrch (1996), Tombeau d’Isidore Ducasse, Voix (2000), Eff&,mes Rides / Fragments d’un Retable païen [+ CD « Roland crève le matelas & agonise parmi les Rats »], L’Atelier de l’Agneau (2005), Prose des Rats, L’Atelier de l’Agneau (2009), Y a-t-il un Poème dans le Recueil ?, Voix (2009), Arithmogrammes, versions [+ CD « Live on stages »], Itinéraire des Poètes (à paraître, 2009).

Professeur à l’université Stendhal de Grenoble, il a publié de nombreux articles sur la poésie de 1866 à 1925 et sur les avant-gardes du XXe Siècle, notamment les poésies visuelle et sonore : l’ensemble propose une histoire alternative de la poésie, considérée d’un point de vue matérialiste et, en particulier, médiologique. Essais : La Momie de Roland Barthes, Cadex (1990, épuisé), Bernard Heidsieck Poésie Action, J.-M. Place (1996), Trois essais sur la Poésie littérale, Al Dante (2003), Rimbaud : le meurtre d’Orphée, Champion (2004), Poésie sonore. Éléments de typologie historique, Le Clou dans le fer (2009). Rééditions de textes, avec préface, bio-bibliographie, annotation : René Ghil, Le Vœu de Vivre & autres poèmes, Presses Universitaires de Rennes, 2004 [+ CD « Chant dans l’Espace »], René Ghil, De la Poésie scientifique & autres écrits, Ellug, Grenoble, 2008.

Ambroise Barras
Ambroise Barras, animateur du groupe Infolipo, Genève, mène une activité de recherche portant sur les formes d’écritures qui s’originent et se manifestent dans les nouveaux dispositifs digitaux.
Chargé d’enseignement à l’Université de Genève, il est engagé dans le développement de divers projets littéraires en-ligne (e-learning, éditions web).
http://www.infolipo.org/

Publications :
Textes en performance, Ambroise Barras & Éric Eigenmann (dirs). 266 pages + DVD : MetisPresses, « Voltiges », Genève, 2007

space• 20h00 : Poésie et cinéma
Intervention de Jean-Pierre REHM

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Jean-Pierre Rehm a enseigné l’histoire et la théorie de l’art et du cinéma dans de nombreuses Ecoles d’Art, puis a travaillé au Ministère de la Culture. Il assume régulièrement le commissariat d’expositions d’art contemporain en France et à l’étranger (Musée d’Art Moderne du Caire et d’Alexandrie, Yokohama Art Center au Japon, Witte de With à Rotterdam, Fondation Caixa de Barcelone). En outre, il poursuit une activité critique sur des supports variés, livres, ouvrages collectifs, revues d’art et de cinéma. Par ailleurs, il est membre de l’AICA, membre des conseils d’administration des RIP d’Arles et des Laboratoires d’Aubervilliers. Il a également en charge le Post-Diplôme à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon. Enfin, il dirige depuis 2001 le FIDMarseille.

spaceEt
Projection du film de Chris Marker « La jetée »

L’histoire débute à Paris, après la « troisième guerre mondiale » et la destruction nucléaire de toute la surface de la Terre. Le héros est le cobaye de scientifiques qui cherchent à rétablir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte et présente d’un événement vécu pendant son enfance, lors d’une promenade avec sa mère sur la jetée de l’aéroport d’Orly

Ce film, considéré comme un chef-d’œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait un « photo-roman » ou diaporama : montage de photographies en noir et blanc avec un narrateur unique et une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l’on a d’un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu’on regarde un album photo, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».

« Biopoésie » par Eduardo Kac

« Avec les nouveaux environnements offerts à l’écriture comme à la lecture, du minitel jusqu’au PC, nous avons vu se développer de nouveaux langages poétiques. La vidéo, l’holographie, la programmation, le Web ont étendu encore les possibilités de cette nouvelle poésie et l’accès à ses productions. Aujourd’hui, dans un univers de clones, de chimères et de créatures transgéniques, il est temps d’envisager de nouvelles directions pour la poésie in vivo. »

Eduardo Kac proposera divers recours à la biotechnologie et aux organismes vivants, nouveaux domaines de création verbale, paraverbale et non-verbale.

Né en 1962 à Rio de Janeiro, Eduardo Kac vit et travaille à Chicago.

Artiste de renommée internationale, Eduardo Kac est considéré comme  » un artiste dont l’œuvre s’inscrit dans un champ qui va de la mythopoétique de l’expérience on-line à l’impact culturel de la biotechnologie, et du nouveau statut de la mémoire à l’ère du numérique à la responsabilité collective distribuée ». Pionnier de l’utilisation des télécommunications dans l’art dès les années 80, il est très connu pour ses œuvres transgéniques réalisées à partir de la fin des années 90, notamment par l’expérience d’un lapin vert fluorescent nommé Alba. Les NTIC et les biotechnologies et leur effet sur le plan anthropologique sont le lieu et l’objet de ses expérimentations artistiques.

De formation en linguistique et en sémiologie, Kac développe depuis toujours une activité de poésie relative aux possibilités de ces technologies. Une poésie originale, vivante, constituée en trois parties : holopoésie, poésie multimedia, biopoésie. Il donnera une conférence sur cette poésie d’un nouveau genre, utilisant différents matériaux et medias, et toute aussi organique que dématérialisée.
www.ekac.org/

Publications récentes :
Media Poetry, anthologie internationale sur la poésie des nouveaux medias, (réédition ) Ed. E.Kac
Hodibis Potax, anthologie de 25 ans de création poétique d’Eduardo Kac, Action Poétique, 2007

“Complexité du geste artistique”

Rencontre – débat : 18h-20h
Concert : 20h30

18h00 : Complexité du geste artistique
Proposition de ZINC-ECM et Alphabetville

Dans quelles conditions a lieu le geste artistique ? Avec quoi est-il en prise et comment se singularise-t-il pour faire advenir ce que l’on appelle la création ?
Quel est le rôle du cerveau, quelle est la place de la technique, dans quelle histoire culturelle
se situe-t-il ? Le contexte, social et économique, constituerait-il d’autres contraintes ? Et
l’ensemble de ces éléments procéderaient-ils d’une sélection, au sens darwinien ?
Entre la part de déterminisme et d’indétermination, de certitude et de hasard, d’acquis,
d’appris, d’inédit, d’inouï, d’individuel et de collectif, d’historique et de contextuel, nous
souhaitons observer les niveaux à l’œuvre dans le geste créateur.
Dans son dernier livre « Du vrai, du beau, du bien », à travers des termes qui pourraient renvoyer à des concepts esthétiques, Jean-Pierre Changeux propose une nouvelle approche neuronale de la création artistique. En sa compagnie, à partir de sa pensée, et avec des invités venant d’autres disciplines, nous aborderons la création à partir du geste artistique, pris dans sa complexité.

Intervenants :
Jean-Pierre CHANGEUX, neurobiologiste, professeur honoraire au Collège de France et à
l’Institut Pasteur, membre de l’Académie des sciences :
Processus de sélection darwinienne épigénétique dans la création artistique : de la représentation neurale au geste de l’artiste
Pierre-Michel MENGUER, sociologue, directeur de recherche CNRS, directeur d’études
EHESS, auteur de  » Le travail créatif, travailler dans l’incertain »
Jean-François PEYRET, auteur, traducteur et metteur en scène de théâtre, professeur à
l’Institut d’études théâtrales de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, a notamment travaillé
avec A. PROCHIANTZ et J.D. VINCENT, et mis en scène « Les variations Darwin »
Louis-José LESTOCART, critique d’art et de cinéma, chercheur en épistémologie artistique, auteur de « Entendre l’esthétique dans ses complexités » :
L’intelligible connaissance esthétique – perception et poïesis

Modération : Colette TRON, responsable d’Alphabetville et Emmanuel VERGES, directeur de ZINC

20h 30 : Concert
Proposé par le MIM
Lieu : La Cartonnerie

« HISTOIRES D’UNE ŒUVRE »
Présentation et extraits d’une œuvre en devenir, création collective du MIM, pour voix
chantée, flûtes, électroacoustique et vidéo
Jacques LOSSE : voix
Nicolas BAUFFE : flûtes

« SEPT LIEUES »
Pour accordéon, musique électroacoustique et vidéo de Jean-Pierre MOREAU, avec des
encres de Jacques MADELBROJT, texte de Claude MOREAU
Solange BARON : accordéon

« OMBRES MOBILES »
Vidéo et musique de Frank DUFOUR

« THEATRE DE L’IMAGE »
Extraits filmés de spectacles de danse, Compagnie de danse Dora FEÏLANE, musique :
Marcel FREMIOT

« LIGNEE »
Vidéo (montage d’animations programmées) de Philippe BOOTZ

« TERRA »
Musique électroacoustique de Jean-Claude RISSET

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La librairie l’Odeur du temps sera présente durant l’événement.

“Les Arts dans le cadre actuel de la théorie darwinienne de l’évolution”

9h : Ouverture par Marcel FORMOSA, président du MIM

1. Éléments pour une théorie darwinienne de la création et de la réception artistique

Modération : Roger MALINA, astrophysicien (OAMP), directeur de la revue Leonardo et
co-responsable du pôle ASIL de l’IMéRA.

9h 15 – 10h 00 Jean-Pierre CHANGEUX, neurobiologiste, professeur honoraire au Collège
de France et à l’Institut Pasteur, membre de l’Académie des sciences :
« La beauté dans le cerveau : perception visuelle et règles de l’art ? »

10h 00 – 10h 20 Frank DUFOUR, professeur à l’Université du Texas à Dallas (USA),
Program Arts and Technology :
« UST : mémoire et perception de la musique »

10h 20 – 10h 40 Jean-Paul ALLOUCHE, mathématicien, directeur de recherche CNRS, LRI,
Orsay :
« Les arts diffèrent-ils des mathématiques dans leur évolution darwinienne ? »

10h 40 – 11h 00 : pause

11h 00 – 11h 20 David ROTHENBERG, philosophe, compositeur et musicien (New York) :
« Aesthetics in evolution » – communication traduite et présentée par Baptiste LANASPEZE,
écrivain, directeur des Editions Wildproject – L’écologie culturelle

11h 20 – 11h 40 Claude PEREZ, professeur de littérature française, Université de Provence
(Aix-Marseille1) :
« Si les vaches se racontent des histoires, ou : le récit entre nature et culture, notes dans les
marges de Pascal Quignard »

11h 40 – 12h 15 : discussion

12h 15 – 14h 00 : pause déjeuner

2. Théorie darwinienne et psychologie génétique

Modération : Dr Jean VION-DURY, Unité de Neurophysiologie et Psychophysiologie,
Pôle de Psychiatrie Universitaire, Hôpital Ste Marguerite et Institut des Neurosciences
Cognitives de la Méditerranée, (INCM-CNRS 6193) Marseille. Chercheur associé au Centre
de Recherches en Epistémologie Appliquée (CREA-CNRS), Ecole Polytechnique, Paris.

14h 10 – 14h 50 Pierre MOUNOUD, professeur honoraire de psychologie, Université de
Genève et Jacques MANDELBROJT, peintre, physicien-théoricien :
« Transformations des conceptions et des représentations du monde chez l’enfant, l’artiste et
le chercheur. Perspectives piagetiennes et darwiniennes »
14h 50 – 15h 10 François DELALANDE, responsable du programme de recherches en
sciences de la musique au sein du GRM (Groupe de recherches musicales, Institut national
de l’audiovisuel, Paris) :
« Trouvailles » et construction d’un style dans les explorations sonores de la première
enfance

15h 10 – 15h 40 : discussion

3. Utilisation de la théorie darwinienne dans le discours artistique

Modération : Henry FOURES, compositeur.

15h 50 – 16h 10 Jean-Luc LEROY, maître de conférence à l’Université de Provence (Aix-
Marseille 1), histoirede la musique et musicologie :
« Perspectives évolutionnistes dans l’approche du phénomène musical : Etat des lieux et
base de travail »

16h 10 – 16h 30 Jean-Claude RISSET, compositeur et chercheur en physique acoustique :
« Evolution, audition et sons musicaux de synthèse »

16h 30 – 16h 50 Marc CODRON, compositeur et chercheur, Université Paris 8, CICM Centre
Informatique et Création Musicale, Maison des Sciences de l’Homme, MSH-Paris Nord,
ATIAM, IRCAM Centre Pompidou. :
« Processus adaptatifs et émergents par complexification graduelle dans la relation écriture
par contraintes et calcul musical »

16h 50 – 17h 10 : pause

17h 10 – 17h 40 Philippe BOOTZ, poète, spécialiste des hypermédias, maître de
conférences à l’Université Paris 8, et Marcel FREMIOT, compositeur et musicologue :
« Le projet DarwUST »

17h 40 – 18h 00 Hervé LUGA, maître de Conférences en Informatique CN, Equipe VORTEX
– IRIT-Université Toulouse 1 :
« Evolution de formes et de créatures artificielles »

18h 00 – 19h 00 : discussion

Clôture vers 19h 00

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Dans le foyer de la salle de conférences, expositions de peintures et de dessins de Jacques
MANDELBROJT et de LYSEY.

 

« Art, culture, théorie de l’évolution »

9h00 – 9h30 accueil des participants
9h30 – 10h00 ouverture, avec présentation de l’IMéRA et de la journée

10H00-12H30 SESSION 1 « NEUROESTHETIQUE ? »
Président de session : Roger MALINA

10h00 – 10h10 Roger MALINA, astrophysicien (OAMP), directeur de la revue Leonardo et
co-responsable du pôle ASIL de l’IMéRA.

10h10 – 10h40 Jean-Pierre CHANGEUX, neurobiologiste, professeur honoraire au Collège
de France et à l’Institut Pasteur, membre de l’Académie des sciences.

10h40 – 11h00 Jean VION-DURY, neurophysiologiste, membre de l’Institut de
Neurosciences Cognitives de la Méditerranée (INCM) :
« Problèmes épistémologiques soulevés par la neuroesthétique et son lien avec la théorie de
l’évolution »

11h00 – 11h15 Pause-café

11h15 – 11h35 Jacques ARNOULD, docteur en histoire des sciences et docteur en
théologie, chargé de mission au Centre national d’études spatiales sur la dimension éthique,
sociale et culturelle des activités spatiales.

11h35 – 11h55 Jacques MORIZOT, professeur des universités, directeur du département
de philosophie de l’université de Provence, responsable de la spécialité « esthétique et
théorie des arts ».

11h55 – 12h30 Discussion : remarques des discutants invités et questions

12h30 – 13h30 Pause déjeuner sur place

13H30 – 15H45 SESSION 2 « ART/SAVOIRS/PUBLIC »
Président de session : Samuel BORDREUIL

13h30 – 13h40 Introduction de Samuel BORDREUIL,
chercheur en sociologie, directeur du
Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (MMSH)

13h40 – 14h00 Jean GAGNEPAIN, préhistorien, directeur du Musée de Préhistoire des
Gorges du Verdon à Quinson :
« Peut-on parler d’évolution darwinienne pour l’art et les cultures humaines? »

14h00 – 14h20 Chu-Yin CHEN, maître de conférences au département « Art et
technologies de l’image » de l’université Paris 8, artiste qui s’inscrit dans un courant à la
croisée de la création artistique numérique, de la biologie et de la vie artificielle.

14h20 – 14h40 Isabelle MASSU, artiste, enseignante au San Francisco Art Institute, en
collaboration avec Dore BOWEN, commissaire d’exposition et historienne d’art à l’Université
de San José State, Californie.

14h40 – 15h30 Discussion : remarques des discutants invités et questions

15h30 – 16h00 Pause café

16H00 – 18H15 SEANCE 3 « CULTURES ANIMALE ET VEGETALE ?»
Président de session : à préciser

16h00 – 16h10 Président de session

16h10 – 16h30 Dominique LESTEL, philosophe et éthologue, enseignant-chercheur à
l’ENS, membre du Centre d’études des systèmes complexes et de la cognition :
« Art et esthétique peuvent-ils s’animaliser ou constituent-ils des formes d’intoxication
spécifique ? »

16h30 – 16h50 Ramon GUARDANS, biologiste, actuellement conseiller auprès du
Ministère de l’Environnement, Affaires rurales et maritimes à Madrid, sur l’implémentation et
l’évaluation réelle de la Convention de Stockholm des Nations-Unies sur les Polluants
Organiques Persistants.

16h50 – 17h10 Annick BUREAUD, critique d’art et chercheure dans le domaine de l’art lié
aux techno-sciences, commissaire d’expositions, directrice de Leonardo/Olats.

17h10 – 17h30 Louis BEC, zoosystémicien, président de l’Institut Scientifique de
Recherche Paranaturaliste, commissaire d’expositions.

17h30 – 18h15 Discussion : remarques des discutants invités et questions

18h15 – 18h30 Cloture : synthèse rapide et perspectives de débats à l’IMéRA

Discutants invités
• Thibaut LOSSON, chargé des actions « Nouvelles esthétiques » et projets
pluridisciplinaires à ARTEL 91
;
• Colette TRON, fondatrice et responsable d’Alphabetville, co-organisatrice du colloque
« Les arts dans le cadre actuel de la théorie de l’évolution »

• Martine TIMSIT-BERTHIER, neurophysiologiste, ancienne présidente de la société de
Neurophysiologie clinique
.

Plus d’informations sur les interventions :
www.imera.fr

Accéder à d’autres informations concernant les arts et la culture dans le cadre de la théorie darwinienne :
ON FACEBOOK
http://www.facebook.com/inbox/readmessage.php?t=1038430976622&f=1&e=0#/group.php?gid=103787320778

ON YASMIN2
http://yasmin2.ning.com/group/theartsinthecontextofdarwiniantheorytoday

ON RESEARCHGATE
https://www.researchgate.net/group/Art_and_Science/board/t903

ON TWINE
http://www.twine.com/twine/12w039f9r-1m8/the-arts-and-culture-in-the-context-of-darwinian-theory-today

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La librairie Vents du Sud sera présente durant l’événement.


Louis-José Lestocart présente L’intelligible connaissance esthétique – 26/04/10

L’intelligible connaissance esthétique, éditions l’Harmattan, 2010

lestocart.jpg« L’intelligible connaissance esthétique », ce serait l’opération de déchiffrement et d’interprétation d’une œuvre, d’un texte ou d’une image par un observateur ; une herméneutique en somme qui définit le processus, la mise en place du sentiment esthétique.

Mais avant cette opération, il faut remonter à ce qui fait ce spectateur, sa psyché, les forces de son entendement, ses limites et ses résistances. Valéry s’est ainsi interrogé sur un Moi complexe (multiplex), ce qui le fonde et le constitue. Et avant lui Nietzsche, plus préoccupé qu’on veut bien le croire de Naturphilosophie, de psychologie expérimentale, de biologie, d’embryologie, de thermodynamique, de physique et de mathématiques non-linéaires. Son Eternel retour modélise d’une certaine façon, au su de ces diverses sciences, l’instrument d’un tel déchiffrement ; rejoignant en cela les neuro-scientifiques (et physiciens) contemporains. La leçon qu’on peut en tirer : il n’est d’autre connaissance que celle qui s’ancre dans une vision transdisciplinaire, et forcément réflexive.

Critique d’art et de cinéma (artpress), chercheur épistémologique, auteur d’Entendre l’esthétique dans ses complexités (L’Harmattan, 2008), Louis-José Lestocart co-dirige le groupe « Esthétique, complex-ité, expérimentation et modélisation » à l’Institut des Systèmes Complexes (Paris) où il organise des séminaires.

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